Le 16 novembre dernier, le Conseil fédéral a décidé de prolonger les intervalles de contrôle pour les véhicules lourds neufs, actifs dans le domaine du transport routier indigène. En clair, cela signifie qu’à partir du 1er juillet 2017 prochain, tout nouveau véhicule lourd mis en circulation sera épargné de passer annuellement par la case « expertise » durant ses cinq premières années d’exploitation. Trois contrôles subséquents suffiront (2-2-1). Cette diminution de deux expertises représente certes pour les entreprises de la branche des transports une économie qui peut être considérée comme marginale au premier abord, il n’en demeure pas moins qu’elle n’est pas sans importance pour les entreprise détentrices de tels véhicules. En effet, cela va leur permettre de diminuer – ou plutôt de contenir – l’impact des frais généraux qu’elles ont à supporter (Perte de production durant l’immobilisation du véhicule, frais de préparation à l’expertise, ou encore frais administratifs et autres débours).

Dans un contexte économique très difficile pour toutes les branches industrielles et artisanales, la moindre source d’économies permet aux entreprises d’éviter - voire de retarder - toute autre prise de mesures d’économies qui pourraient toucher notamment la masse salariale, donc les emplois. Je suis convaincu que ce genre de « coup de pouce » ne peut être que profitable à l’ensemble de la chaîne économique, ceci du producteur jusqu’au consommateur que nous sommes toutes et tous.

Lionel Montavon, député suppléant, 2823 Courcelon

Article paru dans l'édition du "Quotidien Jurassien" du mercredi 30 novembre 2016

Interpellation de Lionel Montavon,  traitée ce jour mercredi 28 septembre 2016 au Parlement jurassien :

 

Le 27 juin dernier, le Gouvernement annonçait par communiqué de presse sa décision d’externaliser la centrale d’appels CASU 144 pour mi-mai 2017.

Alors que l’on planche sur un accroissement de la population jurassienne et que la question du rattachement de Moutier au Canton du Jura sera prochainement soumise au vote, il serait bon que la Centrale d’appels CASU 144 soit toujours attachée à notre canton, respectivement à la police cantonale afin d'optimiser les forces et surtout le gain de temps d'intervention.

Depuis sa création en 2011, le fonctionnement de cette centrale a été optimisé, de l’expérience a été engrangée et des synergies avec d’autres prestataires de services (tant privés que publics) ont été trouvées. Si les moyens technologiques nous permettent en effet aujourd’hui d’externaliser à l’autre bout de la planète une unité de production tout comme une centrale d’appels de type Hotline ou de démarchage téléphonique, la proximité et la connaissance de la région doivent primer lorsqu’il s’agit d’urgences médicales. La CASU 144 n’a pas à répondre à des standards de "centre logistique industriel".

Au vu du contexte dans lequel cette décision a été prise et surtout au niveau du moment choisi pour l’annoncer, le Gouvernement est prié de répondre aux questions suivantes :

1)    Lors de la dernière séance parlementaire, le Gouvernement rappelait par la voix de son président que la sauvegarde et la promotion des emplois dans le bassin jurassien faisait partie intégrante de ses priorités. Ceci étant, comment le Gouvernement explique-t-il ou justifie-t-il cette suppression de neuf emplois directement attachés à la CASU ?

2)    La gestion de la communication étant un volet stratégique important, qu’est-ce qui a amené le Gouvernement à publier cette décision d’externalisation juste à l’orée de la pause parlementaire ?

3)    À en juger par la décision retenue par le Gouvernement, l’aspect financier a visiblement prévalu sur les notions de qualité, de proximité et surtout de souveraineté dans la gestion des urgences sanitaires sur l’ENSEMBLE du canton. Comment le Gouvernement justifie-t-il son choix ?

4)    Bien que la technologie actuelle soit toujours plus efficace, les lieux-dits propres à chaque région peuvent faire l’objet d’une certaine difficulté de localisation pour une personne qui ne connaît pas le canton. Sur quelles bases le gouvernement a-t-il effectué sa pesée des intérêts sur ce type d’aspects liés à la connaissance du terrain ?

5)    Dans le même ordre d’idée que la question précédente, comment les aspects géographiques et territoriaux ont-ils été évalués en ce qui concerne la région de la Scheulte qui est sur le Canton de Berne, Roggenburg qui est dans le Canton de Bâle-Campagne ou encore les Reussilles qui est dans le Canton de Berne (pour ne citer que ces exemples-là…) ?

6)    Le Gouvernement a-t-il étudié les éventuelles conséquences négatives que pourraient engendrer un problème/un retard de localisation et dont ledit report en matière de temps d’intervention mènerait alors à une issue fatale ou irréversible pour la victime ?

7)    Le coût ou la valeur d’une vie perdue ont-ils été définis pour permettre une comparaison des différentes variantes et ainsi chiffrer la pesée des intérêts ?

Nous remercions le gouvernement de ses réponses.

Delémont, le 07 septembre 2016

 

Pour le groupe UDC, Lionel Montavon

Argumentaire de Lionel Montavon présenté à l'occasion de l'assemblée ordinaire de l'UDC JU du vendredi 26 août 2016.

Monsieur le Président, Cher Comité, Chers élus, Mesdames, Messieurs, Chers Amis de l'UDC,

Lorsque l’on fait quelque chose de nouveau, on n’est pas certains que cela sera immédiatement mieux. Mais une chose est sûre – et l’évolution de l’humanité le prouve - lorsque l’on veut faire quelque chose de mieux, il faut faire quelque chose de nouveau.

Les menaces auxquelles la Suisse et bien entendu tous les autres pays doivent  faire face sont en constante mutation et adoptent naturellement ce que je viens de citer au début de mon intervention, à-savoir que si l’on veut faire quelque chose de mieux, il faut faire quelque chose de nouveau.

Les opposants à la modification de la loi sur le renseignement stigmatisent les attaques terroristes dont ont été victimes notamment la France, l’Allemagne et les Etats-Unis pour ne citer que ceux-ci. Mais les menaces actuelles vont bien plus loin que le terrorisme au sens propre du terme. Les cyberattaques sont à prendre très au sérieux. Le monde informatisé dans lequel nous vivons et duquel nous dépendons fait notre force certes, mais est également notre talon d’Achille.

Si nous voulons poursuivre notre évolution le plus sereinement possible, nous devons obligatoirement sans cesse inventer et réinventer de nouveaux outils et comme dans le cas présent : affûter et améliorer nos outils existants. Le Service de Renseignement de la Confédération doit être toujours plus performant, car il a pour tâche d’identifier et de prévenir les menaces pour la sécurité du pays. Il est capital que nos Autorités puissent avoir le maximum d’informations et d’éléments qui leur permettront de prendre les décisions et d’adopter les mesures garantissant l’indépendance, la sécurité, la neutralité et la souveraineté de la Suisse, sans que nous ne dépendions des autres Etats en matière d’obtention d’informations, comme c’est le cas aujourd’hui.

Pour terminer, l’atteinte à la sphère privée n’est pas plus touchée qu’elle ne l’est aujourd’hui. Comme moi, vous avez certainement déjà toutes et tous vu des émissions ou lu des articles dans lesquels il nous était démontré à quel point notre vie privée ne l’était déjà pas tant que cela, ceci en fonction de la manière dont nous utilisons notre réseau wifi domestique, nos webcams ou encore les trucs et astuces de certains hackers qui leur permette de se brancher à notre insu sur notre téléphone portable et ainsi écouter nos conversations. Je vous fait grâce de l’augmentation des cas de fishing et autres vols perpétrés sur internet, cas qui violent tous notre sphère privée… Que cherchent donc les opposants à cette modification – que l’on devrait plutôt appeler « amélioration » ou « mise à jour » de loi ? Désirent-ils vraiment au nom d’un angélisme exarcerbé que notre sécurité à toutes et tous reste les mains liées ? Personnellement, j’ai du mal à comprendre ce qui anime ces personnes… Auraient-elles peur que leurs adversaires politiques les mettent sur écoute et puissent avoir la tentation de leur voler leurs lumineuses idées ? Cela doit être cela…

Pour revenir aux choses sérieuses, les délégués de l’UDC Suisse se sont réunis en assemblée samedi dernier et ont souligné l'importance d'augmenter nos moyens de sécurité. Ils soutiennent donc à une écrasante majorité cette modification de Loi.

Au vu de ce qui précède et surtout de ce qui nous attend, je vous appelle à voter et à faire voter le OUI pour la modification de la Loi sur le renseignement le 25 septembre prochain.

Je vous remercie de votre attention.

 

Lionel Montavon

Député suppléant

Des moyens sécuritaires adaptés à notre temps ou un premier pas vers un Etat fouineur ? Derrière ces deux interrogations se trouve le cœur du débat autour de la nouvelle loi sur le renseignement, soumise au peuple suisse le 25 septembre.

Une loi sur laquelle nous avons débattu mardi matin entre 7h30 et 8h00 avec deux invités, deux élus jurassiens. Lionel Montavon (à droite), député suppléant UDC au Parlement, qui soutient la loi et face à lui Pierluigi Fedele (à gauche), député CS-POP au Parlement.

Un débat que vous pouvez écouter ou réécouter ci-dessous. /lbr

http://www.rfj.ch/rfj/Actualite/Region/20160913-Debat-sur-la-loi-sur-le-renseignement.html

Source : www.rfj.ch

 

Alors que l’économie de notre pays doit actuellement faire face à une contraction générale, voilà qu’arrive l’initiative pour une "économie verte" qui appellerait la Suisse à réduire sa consommation de ressources de plus de 65%.

Bien que louable pour la protection de l’environnement, sujet que personne ne remet en cause bien entendu, cette initiative représente pourtant un danger bien réel pour nous toutes et tous. En effet, une telle "économie verte" serait un véritable "feu rouge" à notre niveau de vie, notre mobilité, notre organisation en général, nos emplois et principalement à nos libertés d’action et de choix individuelles.

Après que le "Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération" (FORTA) a été accepté en votations, cette initiative impacterait encore plus l’industrie du transport, laquelle verrait selon les prévisions de l’ASTAG une augmentation massive des taxes sur le carburant, des limitations dans les importations de marchandises, de lourdes directives amenant une bureaucratie plus lourde encore et pour finir l’instauration de valeurs limites de CO2 pour les véhicules utilitaires…

Il y a effectivement des efforts à effectuer pour rendre notre économie plus "verte". L’industrie des transports s’y engage déjà pleinement par la mise en circulation de véhicules toujours plus propres ou encore par une gestion et une organisation des transports de marchandises toujours plus efficiente, tant au niveau énergétique, économique qu’écologique.
 

Un feu rouge doit donc être allumé à cette initiative le 25 septembre prochain.

Lionel Montavon, député suppléant UDC
2823 Courcelon

Article paru dans l'édition du Quotidien Jurassien du 3 septembre 2016