Le 8 mars, la Suisse se prononcera sur l’initiative « Aider les familles », visant à exonérer de l’impôt les allocations familiales et les allocations de formation professionnelle. Une mesure simple qui permettra de donner un réel coup de pouce aux familles. Le gain par famille dépendra logiquement du revenu imposable. Pour les adversaires de l’initiative une telle façon de procéder est inacceptable et surtout pas sociale.

Mais voilà, nous parents, nous demandons juste une petite réduction sur nos impôts. Des impôts, que nous payons régulièrement et avec fierté, comme c’est prévu à l’article 122 (devoir fiscal) de la Constitution de la République et Canton du Jura. Il restera donc à la fin du mois un peu plus de liquidité dans les portemonnaies des familles, si l’initiative sera acceptée.

Et il y a encore un triste constat : les élections approchant, bien peu nombreux sont les partis prêts à admettre la pertinence des projets des autres formations. Si le thème de la famille est devenu un enjeu électoral, chaque parti veut désormais sa part du gâteau, au risque que les familles n’obtiennent quant à elles rien du tout. L’UDC soutient les familles, elle soutient donc aussi l’initiative « Aider les familles ».

On pourrait finalement aussi discuter des chiffres, mais cela ne sert à rien. Car chacun interprètera ces chiffres de sa manière. La question est simple, voulons nous exonérer de l’impôt les allocations familiales et les allocations de formation professionnelle ?

Oui, nous le voulons et nous invitons les citoyennes et citoyens jurassiens à en faire de même, en glissant un OUI dans les urnes le 8 mars.

Didier Spies, Président UDC Courroux-Courcelon, 2822 Courroux

 
L’arrêté fixant les indemnités parlementaires date de 1998. À l’époque le Jura comptait 83 communes. Depuis, le nombre de communes a fortement baissé, suite aux différentes fusions. Nous comptons aujourd’hui encore 57 communes dans notre canton. À l’article 5 de l’arrêté susmentionné, le terme domicile politique a été utilisé. Le «domicile politique» est le lieu où l'on exerce ses droits politiques. Est-ce que le terme « domicile politique » est encore approprié ? La réponse un peu plus tard.
 
Prenons comme exemple la commune de Haute-Ajoie. Est-ce que le député qui habite le village de Damvant est indemnisé de Chevenez ou de Damvant ? Aujourd’hui le député est clairement indemnisé depuis son village, donc Damvant. Mais Damvant ne correspond pas au "domicile politique". La différence pour un trajet entre Chevenez et Damvant est de 18 kilomètres pour un aller-retour. 18 kilomètres fois 75 centimes, et cela avant les mesures d’OPTI-MA, égal 13 francs 50 de différence sur un aller-retour pour ce député.
 
Il y a des cas similaires dans d’autres communes fusionnées. Mais il y a aussi des cas particuliers. Par exemple le député UDC Stettler, qui habite sur le territoire de la commune de Courroux, mais de l’autre côté de la montagne. Donc bien plus proche de Liesberg que de Courroux.Sur un aller-retour il fait 5 kilomètres de plus qu’un député de Courroux. Donc il existe une certaine inégalité.
 
En revanche, d’autres cas particuliers ne sont pas réglementés. Gardons de plus près la situation du Président du Parlement.Son «domicile politique» est la commune de Clos du Doubs. Il habite plus précisément le village d’Epauvillers. Est-ce que Monsieur le Président est indemnisé d’Epauvillers ou de St-Ursanne, où se trouve l’administration de cette commune? En distance pour un aller-retour, il y a une différence de 12 kilomètres, donc de 9 francs. Toutefois, Monsieur le Président réside à Delémont et cel bien légalement en tant que «résident à la semaine». Une telle situation n’est pas réglée par l’arrêté et tout le monde compte sur la bonne foi du député, qui est dans une telle situation. Car pour le déplacement de la porte de son domicile à Delémont jusqu’à l’Hôtel du Parlement, qui se trouve dans la même commune,aucune indemnité lui sera versée.
 
Par contre la distance d’Epauvillers à Delémont est de 46 kilomètres pour un trajet aller-retour. Donc une différence de 34 francs 50. Est-ce que le premier citoyen jurassien fait toujours bien la part des choses, lorsqu’il met une croix dans la case des feuilles de présence pour être indemnisé par rapport à ces trajets effectifs?
 
Qui contrôle les déplacements des députés ?
 
Alors voici ma réponse à ma question d’avant, est-ce que le terme « domicile politique » est encore approprié ?
 
Didier Spies, député suppléant.

Il faut mettre en équilibre 3 facteurs pour comprendre si une immigration massive est nuisible ou pas. La Suisse avec ses 41‘285 km² de surface est donc limitée en superficie, mais par exemple aussi en électricité et logements. Ce premier facteur ressources est à l’opposé du facteur économie. Les adversaires de l’initiative contre l’immigration de masse parlent que de la croissance économique. Toutefois, il manque encore le dernier facteur qui fait le lien régulateur entre les ressources et l’économie, le capital.

Avec chaque année 80'000 personnes de plus en Suisse - le canton du Jura à 70'000 habitants - nous avons besoin de trouver d’année en année 34'000 logements supplémentaires, de construire d’une année à l’autre un hôpital supplémentaire, des prisons et ainsi de suite. Oui, malheureusement nos ressources sont limitées.

La libre circulation avec l'Europe favorise certes la croissance économique helvétique, mais pas le revenu par habitant dans la population. La croissance du produit intérieur brut (PIB) seule n'est pas probante concernant les revenus. Concrètement, depuis 2002, le PIB a augmenté en moyenne de 1,9% par année, avec une forte part due aux étrangers. Mais avec une population croissante, la demande en ressources affiche logiquement une hausse. Le facteur capital régule la demande et l’offre, donc des augmentations de prix sur toute la ligne.

Aujourd’hui on parle aussi d’une immigration sociale, car les étrangers sont proportionnellement plus nombreux à percevoir les prestations de l’assurance-chômage, de l’assurance-invalidité et de l’aide sociale.

Pour toutes ces raisons je vous recommande de voter massivement OUI à l’initiative contre l’immigration de masse le 09 février 2014.

Didier Spies, président UDC Courroux-Courcelon et député suppléant.

Les politiciennes et politiciens ont fait beaucoup de promesses en relation avec une augmentation du prix de la vignette à 100 francs. Oui, certains points étaient justes et d’autres surement pas. Mais finalement, il faut arrêter de faire payer les automobilistes tout et n’importe quoi. En tant que père de famille je suis dans l’obligation de gérer mes finances pour faire vivre ma famille. Chaque dépense est bien réfléchie et des réserves doivent être crées. Pourquoi la gouvernance de notre pays n’arrive pas à gérer les différentes dépenses ? L’argent prélevé chez les automobilistes suffit largement pour financer nos routes. Alors votez NON à l’augmentation de la vignette autoroutière.

Pour des salaires équitables ; une initiative de la Jeunesse socialiste suisse. Donc des jeunes gens qui n’ont encore jamais fait gagner un salaire à un père de famille. Des jeunes socialistes qui aiment dépenser socialement l’argent des autres comme par exemple le financement des crèches. Pour ces deux simples raisons votez NON à l’initiative "1:12".

Les parents qui font l’effort de garder et d’élever eux-mêmes leurs enfants ne doivent pas être pénalisés par rapport à ceux qui laissent la collectivité s’en charger. Contrairement aux affirmations de certaines associations et certains partis politiques, cette initiative tient parfaitement compte du fédéralisme en laissant la liberté aux cantons de s’organiser, d’ailleurs certains cantons - comme par exemple le Valais - appliquent déjà une législation qui va dans le sens de l’initiative de l’UDC. En votant OUI le 24 novembre 2013, le peuple éliminera une injustice en soutenant toutes les familles.

Didier Spies, Président UDC Courroux-Courcelon et député suppléant, 2822 Courroux