Alors que l’économie de notre pays doit actuellement faire face à une contraction générale, voilà qu’arrive l’initiative pour une "économie verte" qui appellerait la Suisse à réduire sa consommation de ressources de plus de 65%.

Bien que louable pour la protection de l’environnement, sujet que personne ne remet en cause bien entendu, cette initiative représente pourtant un danger bien réel pour nous toutes et tous. En effet, une telle "économie verte" serait un véritable "feu rouge" à notre niveau de vie, notre mobilité, notre organisation en général, nos emplois et principalement à nos libertés d’action et de choix individuelles.

Après que le "Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération" (FORTA) a été accepté en votations, cette initiative impacterait encore plus l’industrie du transport, laquelle verrait selon les prévisions de l’ASTAG une augmentation massive des taxes sur le carburant, des limitations dans les importations de marchandises, de lourdes directives amenant une bureaucratie plus lourde encore et pour finir l’instauration de valeurs limites de CO2 pour les véhicules utilitaires…

Il y a effectivement des efforts à effectuer pour rendre notre économie plus "verte". L’industrie des transports s’y engage déjà pleinement par la mise en circulation de véhicules toujours plus propres ou encore par une gestion et une organisation des transports de marchandises toujours plus efficiente, tant au niveau énergétique, économique qu’écologique.
 

Un feu rouge doit donc être allumé à cette initiative le 25 septembre prochain.

Lionel Montavon, député suppléant UDC
2823 Courcelon

Article paru dans l'édition du Quotidien Jurassien du 3 septembre 2016