La mise en place d’une différence de taux de TVA sur les produits alimentaires date de 1995.

En 9 ans, notre mode et notre rythme de vie ont beaucoup changé, même dans nos régions dites « périphériques ». La majorité de nos repas ne sont plus consommés à domicile. Les horaires de travail ont changé et il est de plus en plus fréquent de tout simplement ne plus avoir le temps de rentrer durant la pause de travail.

Aujourd’hui, il est possible de manger non seulement dans les restaurants conventionnels, mais aussi dans les boutiques de stations-service, les comptoirs chauds des supermarchés et même dans les kiosques. Les aliments et boissons que l’on peut y consommer sont taxés à 2,5% alors qu’ils le sont à 8% dans un restaurant conventionnel. Simple exemple : Pourquoi un établissement de vente à l’emporter doit-il payer 10 centimes de taxe pour un café à 4 francs alors que le restaurateur doit verser environ 30 centimes pour le même café ?

La disparition de nombreux restaurants dans notre région est la preuve que les temps sont difficiles pour les restaurateurs. Ils le sont également pour leurs clients qui sont toujours plus obligés de se nourrir à l’extérieur. Cette situation n’est pas correcte car elle défavorise la branche de la restauration, clientèle comprise.

L’hôtellerie et la restauration emploient à eux deux environ 215'000 personnes en Suisse. Afin de permettre à tous les acteurs concernés par cette différence de taxation de travailler dans une concurrence saine et égale, il faut harmoniser le taux de TVA à l’ensemble de la branche.

Lionel Montavon, délégué jurassienn aux assemblées de l'UDC CH.

La plupart du temps, la rapidité d’une intervention est un facteur non négligeable en matière d’efficacité, tant pour les services de police, d’incendie et de secours que pour les services ambulanciers.

Via Sicura a totalement remis en question toute la manière d’intervenir, notamment en matière de circulation routière. L’OFROU vise l’objectif de faire baisser au maximum le nombre de victimes de la route. Ce but est louable mais la manière dont a été pensé Via Sicura entraîne des dommages collatéraux qu’il ne faut pas minimiser.

Via Sicura est à l’origine d’un changement légal qui a occasionné la mutation d’un « délit » en « crime » en matière d’excès de vitesse. La magistrature n’a plus aucune marge de manœuvre en matière d’appréciation dans une affaire d’excès de vitesse, le crime étant dès lors défini au kilomètre/heure près. Bien que cette mesure visait les chauffards au sens propre du terme, il est malheureux de constater que légalement, les conducteurs de véhicules d’urgence sont entrainés bien malgré eux dans le même régime légal.

Si rien n’est entrepris pour adopter des améliorations aux dispositions drastiques de Via Sicura, nous allons au-devant de problèmes importants dans notre système d’intervention d’urgence. Outre les professionnels de la branche, la question touche également les pompiers de milice. Qui voudra encore prendre le risque de se voir retirer le permis pour un excès de vitesse commis dans le cadre d’une intervention officielle ? Les syndicats et autres associations des professionnels concernés doivent interpeller le législateur, c’est notamment ce qui est effectué par la FSFP (Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police). Il est à mes yeux important que la population soit elle aussi sensibilisée à cette problématique si elle espère pouvoir compter sur des services d’urgence dignes de ce nom.

 

Lionel Montavon

Délégué jurassien aux assemblées de l’UDC CH

L’augmentation du prix de la vignette autoroutière fait encore l’objet d’un référendum que le Conseil fédéral pense déjà à augmenter la taxe sur les carburants de 20 centimes par litre… Mais quelles sont ces dépenses vertigineuses à venir qui puissent justifier pareille folie dans l’augmentation des taxes ?

Chaque manœuvre de l’usager de la route est sujette à une taxe, censée améliorer les conditions dans lesquelles il pourra profiter de l’usage de son véhicule. Mais si l’on y réfléchit, la promotion des transports publics est effectuée à tous les niveaux, tous les moyens sont bons pour pousser l’automobiliste à laisser sa voiture au garage et lui  préférer les transports publics.  Qui donc peut bien financer toute cette publicité pour les transports en commun ? Y-a-t-il autant de taxes à payer lorsque l’on utilise un bus ou un train ? Il ne semble pas que cela soit le cas, quoique lorsque l’on voit le prix exorbitant d’un billet de transport public, on peut être en droit de se poser la question…

Il ne serait pas impossible que les taxes prélevées sur le dos des usagers de la route servent à financer des projets de transports publics… Mais alors, quels seraient les avantages pour les automobilistes ? Paient-ils des taxes pour les autres ? La réponse pourrait être : Plus nous aurons de personnes qui prendront les transports en commun, moins nous aurons de véhicules sur nos routes. C’est un avantage pour les automobilistes, toujours trop cher payé !

Non à l’augmentation du prix de la vignette ! L’usage d’un véhicule coûte déjà assez cher comme cela !

 

Lionel Montavon

Délégué jurassien aux assemblées de l'UDC CH

À une époque où les transports aériens augmentent jour après jour, il est illusoire de croire que les tâches de la police aérienne ne nécessitent que peu de moyens. Sur terre, les services de police profitent des avancées techniques et technologiques qui leur permettent de mener au mieux leurs tâches quotidiennes. Refuser de mettre à jour notre flotte aérienne relève de la parfaite inconséquence dont font preuve les opposants à l’achat du Gripen.

Nous devons disposer des moyens adéquats nous permettant d’assurer notre propre sécurité dans notre pays et ce dans tous les domaines, sur nos lacs, nos terres et également dans notre espace aérien. Le relief de notre pays doit être pris en considération. Nos axes routiers sont saturés et les restructurations entreprises dans le domaine de la protection civile affaiblissent la mobilité de nos secours. Ne bradons pas la mobilité de notre sécurité aérienne.

L’acquisition de ces nouveaux avions représente un coût important mais la solution de financement qui a été trouvée est entièrement satisfaisante. Faisant partie intégrante et déjà existante du budget alloué à l’armée, le fonds qui sera créé pour acheter ces avions ne se fera pas sentir sur le portemonnaie des ménages de notre pays.

L’avion fait entièrement partie de l’équipement que doit avoir un pays pour se protéger. Les récents conflits qui nous sont reportés à la télévision ont clairement confirmé le fait que l’aviation est la première à intervenir. Son rayon d’action et sa rapidité d’intervention permettent en premier lieu de protéger la population au sol en soutenant et en favorisant ensuite la mise en place des moyens terrestres.

Pour nous assurer une protection qui a fait ses preuves jusqu’à aujourd’hui dans notre pays, nous devons dire OUI à l’achat du Gripen le 18 mai !

Lionel Montavon, Courcelon, délégué jurassien aux assemblées de l'UDC CH.