Il semble que le principe selon lequel la famille constitue la cellule élémentaire d’une société stable et vivante, fasse l’unanimité. Un consensus paraît également se dessiner à propos de la nécessité de protéger la famille qui, aujourd’hui, est parfois exposée à des contraintes financièrement lourdes. Beaucoup de familles risquent de tomber dans la détresse.

En réalité, le nouvel article constitutionnel déclenchera une pluie de revendications et une extension sociale massive. Les coûts en résultant se chiffreront en milliards, à la charge du contribuable. L'économie se verra dicter des règles concernant ses modèles de travail. La Confédération met en route une économie planifiée de crèches étatiques, à appliquer par les cantons et les communes.

Les offres privées en complément de la famille et les parents responsables n'ont plus leur place dans ce concept.

Dans ce domaine comme dans d'autres, la Confédération se doit de respecter strictement les principes du fédéralisme et de la subsidiarité.

Pour toutes ces raisons il faut refuser clairement ce projet d'inscription d'une politique familiale dans la Constitution fédérale. Les familles du types traditionnelles seront doublement punies. Pas de déduction fiscale, mais toujours plus d’impôts à payer à cause des idées sournoises du Conseil fédéral.

L’UDC, seul parti à voir clair et à défendre les familles en Suisse, vous recommande de voter non.

Alors chers parents responsables, allez manifester votre mécontentement en force aux urnes le 03 mars 2013 en votant NON à l’arrêté fédéral sur la politique familiale.

Didier Spies, Président UDC Courroux-Courcelon