Il faut mettre en équilibre 3 facteurs pour comprendre si une immigration massive est nuisible ou pas. La Suisse avec ses 41‘285 km² de surface est donc limitée en superficie, mais par exemple aussi en électricité et logements. Ce premier facteur ressources est à l’opposé du facteur économie. Les adversaires de l’initiative contre l’immigration de masse parlent que de la croissance économique. Toutefois, il manque encore le dernier facteur qui fait le lien régulateur entre les ressources et l’économie, le capital.

Avec chaque année 80'000 personnes de plus en Suisse - le canton du Jura à 70'000 habitants - nous avons besoin de trouver d’année en année 34'000 logements supplémentaires, de construire d’une année à l’autre un hôpital supplémentaire, des prisons et ainsi de suite. Oui, malheureusement nos ressources sont limitées.

La libre circulation avec l'Europe favorise certes la croissance économique helvétique, mais pas le revenu par habitant dans la population. La croissance du produit intérieur brut (PIB) seule n'est pas probante concernant les revenus. Concrètement, depuis 2002, le PIB a augmenté en moyenne de 1,9% par année, avec une forte part due aux étrangers. Mais avec une population croissante, la demande en ressources affiche logiquement une hausse. Le facteur capital régule la demande et l’offre, donc des augmentations de prix sur toute la ligne.

Aujourd’hui on parle aussi d’une immigration sociale, car les étrangers sont proportionnellement plus nombreux à percevoir les prestations de l’assurance-chômage, de l’assurance-invalidité et de l’aide sociale.

Pour toutes ces raisons je vous recommande de voter massivement OUI à l’initiative contre l’immigration de masse le 09 février 2014.

Didier Spies, président UDC Courroux-Courcelon et député suppléant.