Vous désirez tenter votre chance pour gagner cette ceinture sur mesure de marque "Appenzeller Gurt" sponsorisée par notre élu au Parlement Lionel Montavon ?

Aucun souci ! Vous avez déjà tout en main : vous avez reçu dernièrement votre convocation à l’assemblée générale qui a lieu vendredi prochain 7 avril 2017 à 19h00 au Restaurant de la Pierreberg à Courcelon !

Inscrivez-vous à l’assemblée, prenez la convocation avec vous et vous participerez d’office aux trois tirages au sort qui auront lieu durant la soirée !

Pour les personnes qui désirent participer mais qui n’ont pas reçu de convocation : rien de plus facile ! Inscrivez-vous à l’UDC Courroux-Courcelon soit sur notre page facebook en message privé ou par mail sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Une convocation vous sera alors préparée et remise le soir de l’assemblée !

Les assemblées des délégués sont toujours de bonnes occasions de rencontrer et de partager des idées avec d'autres membres de l'UDC Suisse. 

Notre président Didier Spies a rencontré MM. Jean-Luc Addor et Pierre-André Page,

alors que Lionel Montavon a croisé le chemin de M. le Conseiller fédéral Guy Parmelin.

Qui sait, peut-être nous les ramèneront-ils dans le Jura ?

Sur le fond de l'assemblée des délégués de ce jour, le thème principal est bel et bien la stratégie énergétique. L'UDC appelle à son refus et vous demande de soutenir le référendum contre la ruineuse loi sur l'énergie. Toutes les informations à ce sujet se trouvent à l'adresse suivante : www.loi-energie-non.ch

Le postulat déposé par Didier Spies, élu UDC au Parlement jurassien a été accepté par 32 voix contre 20 et 5 abstentions, lors de la séabnce du mercredi 1er février 2017. Comme demandé par son auteur, des secrétaires seront engagé(e)s dans les écoles obligatoires afin de décharger les directrices et directeurs du travail administratif qui est en constante augmentation. 

Il appartient donc désormais au Gouvernement de plancher sur un projet appelé à décharger les directions d'écoles, tout en analysant l'imputation financière dans la répartition des charges entre Etat et communes.

 

Texte du postulat présenté et soutenu lors de la session parlementaire du 1er février par :

 M. Didier Spies, député UDC

 

Monsieur le Président,

Chers collègues,

Madame et Messieurs les Ministres,

 

Le 25 mars 2015 le député Vincent Eschmann déposait l’interpellation n° 838 avec le titre « Secrétariat des écoles effectué par les directions : évitons le naufrage ! ».

Lors de la séance du Parlement le 27 mai 2015 le Gouvernement jurassien prenait position sur le sujet et je vous cite la conclusion de la ministre en charge des écoles :

« Grâce à votre interpellation, nous avons mené un sondage. Ce que nous imaginions ou redoutions s’est révélé de l’ordre de la réalité. Actuellement, la première des décisions sera à prendre par rapport aux directions d’école avec, dans le sillage, les secrétariats qui vont avec cette logique de direction parce que nous avons pu observer, notamment pour la rentrée scolaire passée et même pour ce semestre-ci avec des départs en retraite anticipée, les énormes difficultés de rendre encore suffisamment attractive la fonction de direction d’école… »

Mais entretemps, la composition du Gouvernement, mais aussi et surtout du Service de l’enseignement a fortement changé et suite au travail déjà entrepris par Monsieur le ministre en charge des écoles, il est indispensable de ne pas oublier la problématique des directions des écoles et des secrétariats.

Le groupe UDC est persuadé, qu’à l’avenir les tâches administratives vont encore fortement augmenter et qu’une directrice ou un directeur d’école doit s’investir pour le bon fonctionnement de l’établissement scolaire et non pour du travail de secrétariat.

Nous sommes aussi bien conscients que les cercles scolaires dans notre canton sont bien différents et que les besoins varient d’une école à l’autre.

C’est pour cela que le postulat est adapté, car une solution standardisée pour toutes les écoles ne serait pas logique.

Il est temps que le Gouvernement prenne ce dossier en main pour étudier la modification des dispositions légales, dans le but de pouvoir décharger les directions d’écoles avec des secrétaires et d’analyser en détails les frais à la répartition des charges entre le canton et les communes.

Oui, chers collègues, bientôt deux ans que de belles paroles avec des intentions valeureuses ont été prononcées ici à cette tribune, mais à ce jour les directrices et les directeurs d’école, ainsi que les autorités scolaires et les communes attendent avec impatience que le Parlement jurassien fait avancer le dossier en le transmettant au Gouvernement.

Je vous invite donc à soutenir le postulat n° 368.

Merci pour votre attention.

Notre député UDC Thomas Stettler a déposé une pétition demandant au Gouvernement de ne pas détruire la cabane forestière "Le Solitaire" située entre Glovelier et Jolimont.

Cette démarche a recueilli plus de 800 signatures en très peu de temps. Cette pétition a été déposée vendredi matin au ministre de l’environnement, David Eray. Thomas a pour l'occasion été accompagné de la Société des trompes de chasse de Delémont, le principal locataire de la cabane forestière.

Reste maintenant aux services de l'Etat de se pencher sur la question.

 

L'augmentation de la RPLP additionnée à la différence de taxes de plaques pour les véhicules lourds entre le Jura et ses cantons limitrophes ont appelé l'UDC à être une fois de plus le parti qui soutient l'industrie des Transports en général, la branche jurassienne en particulier. Avec le refus du Parlement par 47 voix contre 8, les transporteurs jurassiens continueront donc de payer CHF 2'479.- par année pour chaque camion de 40 tonnes alors que dans le canton de Berne, la taxe n'est que de CHF 1'710.-. Encore plus parlant : la taxe de plaque pour une remorque lourde dans le Jura est de CHF 1'200.- quand la même remorque n'est taxée dans le canton de Berne que CHF 350.-.

Texte de la motion présentée et soutenue lors de la session parlementaire du 1er février par :

 M. Lionel Montavon, député suppléant UDC

Monsieur le Président, 

Madame la Ministre, Messieurs les Ministres, 

Mesdames et Messieurs les Députés, cher-e-s collègues, 

 

Chaque année, nous sommes toutes et tous en train de nous demander à quelle sauce nous allons être mangés au niveau des futures primes de l’assurance-maladie que nous verrons augmenter, car c’est hélas une certitude pour ne pas dire une habitude… Dans la branche des Transports professionnels, la question qui se pose chaque année est la même que la nôtre à tous, mais elle concerne dans ce domaine l’augmentation de la RPLP, essentiellement due au déclassement des différentes catégories EURO qui constituent les différentes flottes de véhicules. 

 

L’année 2017 ne fera pas exception. 

 

La Confédération a décidé de procéder au déclassement des catégories Euro 3, 4 et 5 et de supprimer le rabais qui était alors octroyé aux véhicules de la catégorie Euro 6. 

 

Dans les faits ou plutôt dans les chiffres, l’augmentation de la RPLP va être de  

  • 15,2% pour les véhicules de la catégorie 3 

  • 18% pour les véhicules des catégories 4 et 5 

  • et 11,2% pour les véhicules de la catégorie 6. 

 

De plus, l’ASTAG - qui est l’Association suisse des transports routiers - prévoit également une augmentation supplémentaire de 2% des coûts des transports, essentiellement due à l’augmentation croissante du nombre d’heures d’embouteillages, lesquels augmentent d’environ 6% chaque année pour arriver à un peu moins de 23'000 heures cumulées en 2015, les statistiques 2016 n’étant pas encore disponibles. 

 

Après l’énumération de toutes ces augmentations, il serait bien de chercher à équilibrer la balance et donc de parler de diminutions. Entrons donc si vous le voulez bien, chers collègues, dans le vif du sujet : 

 

Quelle est la situation actuelle dans la République et Canton du Jura ? J’ai été en mesure, grâce à l’OVJ, de me procurer les chiffres et autres tarifs des différentes taxes de plaques auxquels sont soumises les différentes entreprises de transports du canton, actives tant dans le domaine du transport de marchandises que de personnes. Je tiens au passage à remercier Mme la cheffe de service Karine Marti qui a eu l’amabilité de me recevoir et de me donner tous les chiffres demandés. Cela m’a permis de dresser de manière plus explicite notre positionnement par rapport aux autres cantons suisses. 

 

Dans toutes les catégories de poids, cinq cantons sont partout moins chers que le canton du Jura. il s’agit des cantons : 

  • du Valais, 42% 

  • de Thurgovie, 48% 

  • de Berne, 42% 

  • de Genève, 29% 

  • et de St-Gall, 31%. 

 

Si l’on fait un zoom et que l’on se concentre sur les cantons qui nous sont les plus proches, comprenez par là les plus accessibles par voie routière, la situation - selon les chiffres 2015 – est donc la suivante : 

 

Bien que la taxation varie entre les différentes catégories de poids, le montant moyen perçu en taxes de plaques est dans le Jura : 

  • 2% plus cher que dans le canton d’Argovie 

  • 42% plus cher que dans le canton de Berne 

  • 28% plus cher que le canton de Neuchâtel 

  • et 1% plus cher que Soleure 

 

Heureusement, il y a quand-même un canton qui est plus cher que le nôtre, c’est celui de Bâle-Campagne, qui est 24% plus cher que nous. Vous ne m’en voudrez pas si je ne prends plus cet exemple dans la suite de ma prise de parole ! 

 

Une règle de trois nous permet donc de constater que le canton du Jura est en moyenne 10% plus cher que les cantons qui lui sont le plus voisins. 

 

Quelle incidence cela pourrait-il bien y avoir ? Comme vous le savez toutes et tous, les travaux de construction de l’A16 sont achevés et ce tronçon autoroutier sera entièrement praticable de Bienne à Boncourt en 2017. 

 

Concrètement, le marché jurassien sera beaucoup plus accessible qu’il ne l’a été jusqu’à aujourd’hui, les gorges et autres cluses nous offrant un certain avantage pour les entreprises de transport jurassiennes. Cela ne sera plus le cas et dans le calcul des offres de prix en matière de transports, les entreprises jurassiennes partiront déjà avec des frais généraux dont les taxes de plaques sont déjà 10% plus élevées que leurs concurrentes. 

 

Il est bien entendu que nous sommes dans une société dite « libérale » et qu’il est du ressort des entreprises – tous secteurs d’activité confondus – de trouver des solutions pour réduire leurs coûts et rester compétitifs. 

 

Toutefois, dans le cas présent, les émoluments relatifs à la taxe des plaques sont incompressibles. En effet, que l’on fasse rouler un camion ou non, chargé ou vide, le prix de la taxe ne va pas changer, ce qui n’est pas le cas avec la RPLP. 

 

Afin que nos entreprises de transport de marchandises et de personnes ne soient pas défavorisées et puissent rivaliser et progresser dans leur secteur d’activité respectif, une mise à jour, ou plutôt un équilibrage de la taxe de plaques est préconisé. 

 

Au niveau des comptes de l’Etat, toujours selon les chiffres de 2015, l’ensemble des taxes de plaques a rapporté 28 millions 631 mille 328 francs et 90 centimes. Les taxes de plaques issues de la branche des transports représente le 7% de cette somme, soit dans le cas présent 2 millions 4 mille 599 francs et 85 centimes. 

 

Si l’on concède à diminuer la charge étatique de 10% sur les taxes de plaques pour les véhicules lourds, cela représenterait une diminution de rentrées de 200'459 francs pour l’Etat, ce qui représente au final 0.007% de l’ensemble des taxes de plaques encaissées. Soit des 28'631'328 francs et des poussières qui sont encaissés au total. 

 

Avant d’en terminer, il me semble que dans le contexte économique très difficile que toutes les branches industrielles et artisanales traversent actuellement, la moindre source d’économies permet aux entreprises d’éviter - voire de retarder - toute autre prise de mesures d’économies qui pourraient toucher notamment la masse salariale, donc les emplois. Je suis convaincu que ce genre de « coup de pouce » ne peut être que profitable à l’ensemble de la chaîne économique, ceci du producteur jusqu’au consommateur que nous sommes toutes et tous. 

 

J’en appelle donc au Parlement de soutenir cette motion, motion qui demande que la taxe des plaques pour les véhicules lourds de transport de personnes et de marchandises soit revue à la baisse. 

 

Je vous remercie de votre attention et de l’attachement que vous montrerez j’en suis sûr, à la compétitivité de notre économie jurassienne.