La loi sur la police sauvegarde l'essentiel. C'est en dernière minute que les députés UDC ont gagné le bras de fer qui les opposait aux défenseurs des voyous.

A l'avenir la police pourra poser des caméras de surveillance sur la voie publique pour surveiller et identifier les hooligans, dealers, tagueurs, cambrioleurs et voyous en tous genres, sans poser de panneaux leur rappelant qu'ils sont filmés. Un détail essentiel pour interpeller ces gens mal intentionnés en flagrant délit. Vous pensez bien que si tous les radars étaient signalés 500 m avant, ils n'auraient aucun impact et tout le monde roulerait en excès de vitesse sur les routes non contrôlées. La surveillance inopinée reste le seul moyen de maîtriser la sécurité sur le territoire. Ce qui est valable pour les automobilistes l'est d'autant plus pour les cambrioleurs qui, sachant qu'ils sont filmés à un endroit changeront simplement de rue.

Le droit à la protection des données insiste que la loi sur la police contrevient au droit supérieur et viole la convention des droits de l'homme. Une grande partie des parlementaires a plié sous ce dictat de juges étrangers et oubliait que les victimes ont aussi des droits.

L'intervention musclée de l'UDC en deuxième lecture a fait pencher la majorité du Parlement. 31 députés ont suivi notre slogan :

Sans surveillance, pas de sécurité; sans sécurité, pas de liberté.

Cette victoire je l'attribue à vous chers électeurs de l'UDC et je la savoure particulièrement.

Thomas Stettler