Environ 5'500 personnes sont soumises à un forfait fiscal en Suisse et paient à elles seules plus d’un milliard de francs d’impôts. Au delà de leurs contributions fiscales, ces personnes participent à plus d’un titre à la prospérité de notre pays. Elles consomment, investissent et soutiennent financièrement des institutions d’utilité publique et des manifestations culturelles. Au niveau économique, la suppression de ce régime fiscal remettrait en question bon nombre de PME qui emploient aujourd'hui environ 22'000 personnes dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la construction.

Les cantons doivent pouvoir garder leur souveraineté en la matière. 18 d’entre eux ont décidé de maintenir le système actuel, 5 l’ont aboli et 3 ne se sont pas déterminés sur la question. Quant aux chambres fédérales, elles ont déjà décidé de durcir ce régime fiscal en plaçant à partir du 1er janvier 2016 une base minimale imposable de 400'000.- pour l’impôt fédéral direct, ce qui va générer 300 millions de recettes fiscales supplémentaires.

Manifestement animée par la jalousie et/ou l’envie, cette initiative représenterait en cas d’acceptation une facture que la classe moyenne serait essentiellement appelée à payer, une fois de plus…

NON à l’abolition des forfaits fiscaux, qui ne profiterait très certainement qu’à nos pays voisins tels que la France, l’Autriche, le Liechtenstein, etc… qui appliquent du reste un régime fiscal identique…

Cédric Anker, vice-président UDC Courroux-Courcelon.