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Catégorie : Carnet de Lionel Montavon
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Le 16 novembre dernier, le Conseil fédéral a décidé de prolonger les intervalles de contrôle pour les véhicules lourds neufs, actifs dans le domaine du transport routier indigène. En clair, cela signifie qu’à partir du 1er juillet 2017 prochain, tout nouveau véhicule lourd mis en circulation sera épargné de passer annuellement par la case « expertise » durant ses cinq premières années d’exploitation. Trois contrôles subséquents suffiront (2-2-1). Cette diminution de deux expertises représente certes pour les entreprises de la branche des transports une économie qui peut être considérée comme marginale au premier abord, il n’en demeure pas moins qu’elle n’est pas sans importance pour les entreprise détentrices de tels véhicules. En effet, cela va leur permettre de diminuer – ou plutôt de contenir – l’impact des frais généraux qu’elles ont à supporter (Perte de production durant l’immobilisation du véhicule, frais de préparation à l’expertise, ou encore frais administratifs et autres débours).

Dans un contexte économique très difficile pour toutes les branches industrielles et artisanales, la moindre source d’économies permet aux entreprises d’éviter - voire de retarder - toute autre prise de mesures d’économies qui pourraient toucher notamment la masse salariale, donc les emplois. Je suis convaincu que ce genre de « coup de pouce » ne peut être que profitable à l’ensemble de la chaîne économique, ceci du producteur jusqu’au consommateur que nous sommes toutes et tous.

Lionel Montavon, député suppléant, 2823 Courcelon

Article paru dans l'édition du "Quotidien Jurassien" du mercredi 30 novembre 2016